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Chapitre XXXII – Disparition

Le chat a disparu. C’est moi qui, la première, me suis rendu compte qu’il n’était plus là. Je suis catastrophée, au bord des larmes. J’ai chargé toute la famille de déposer des avis de recherche chez les commerçants, de coller des affichettes sur les poteaux et les murs du quartier. Je vois notre chat en détresse, j’imagine les pires sévices, quelque part…, notre pauvre chat miaulant au secours et nous qui ne l’entendons pas ! Aurore me dit qu’il est très, très vieux, qu’il a dû aller se cacher pour mourir, que personne n’est en train de lui faire du mal, qu’il était trop méfiant… Bérangère maugrée, stupidement : « Après mon mari, le chat… » J’ai envie de la secouer, de lui hurler : « Imbécile, cela n’a aucun rapport ! Le chat n’est pas l’oncle ! Le chat ne s’éloignera jamais du quartier ! » Je tourne en rond, je me plante auprès du téléphone en le suppliant de sonner… Rien ne vient, aucun espoir… Les gens commencent seulement à nous arrêter dans la rue pour nous proposer des chatons. Je les tuerais !

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♦ Carzon Joëlle ©

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