–
Lundi.
Hi ! Ou aïe plutôt… Je dis hi ! au petit matin qui se lève. Mon menton est sec, ma joue est barbue. Je me suis réveillé tôt, pensant à Christine qui vient de me quitter. Elle était mon jardin, ma fontaine, toutes mes pensées, mon univers, enfin toutes ces choses qu’on dit dans ces cas-là. Ma petite Christine, petite en taille mais grande en épanchements. Dieu qu’elle était vivante, ma Christine ! Sur le terrain de tennis, où nous allions parfois, on ne voyait que sa vigueur et sa colère. Elle avait de petits yeux noirs perçants… Continuer la lecture →
Commentaires récents