poeme

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J’ai su la source de la vie
Les limites de l’existence
Le triste seuil de nos démences
Juste à l’orée de la folie...
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Sous un ciel d’automne où migrent les oies sauvages
Allongé sous un chêne, abri de champignons
Assoupi, somnolent, je vis mes illusions
Je sens mes souvenirs s’habiller en mirages…...
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Pour rejoindre cette sorte d’extrême que les drames
vous décrivent quelque fois, quand ils sortent de l’ombre…...
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Parfois je sens l’élan d’un bonheur inconnu
M’envelopper d’un fin halo d’éternité
Je sens que mes regards, mon esprit, mes idées
Sont orientés vers la source de mon salut...
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Je sais que la tendresse
Émerge dans ton cœur
Quand d’être sa maitresse
Cette illusion t’effleure...
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Dis-moi pourquoi se perdre dans le temps ?
Dis-moi ce qui nous donne le cafard ?
Dis-moi ce qui construit nos cauchemars ?
La passion n’est qu’une fuite en avant
… Et tous ces gens qui s’estiment vivants...
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Bien caché, bien enfoui
Là où rien ne persiste
Il subsiste un ennui
Un relent de la nuit
Mélancolique et triste...
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Assise sur une marche, elle semble ailleurs,
Perdue dans ses pensées, dans ses souvenirs lointains
Une larme roule sur sa joue, venant de son vieux cœur
Sur ses pommettes ridées, presque autant que ses mains....
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A présent sans relâche il pense à toi
Car il sait que tu vas bientôt partir
Pour rejoindre de nouveaux avenirs
Pour vivre d’autres rêves, d’autres joies...
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Japon électrisant, chantre de la beauté
Tes contrées bigarrées charment les yeux du monde
Aux confins de l’orient que le soleil inonde
Là où l’aurore éclos au cœur d’un ciel nacré
Alternance de bleus et de noires clartés...
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