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De l’Atlantique au repos long et bienséant,
L’iode mêlé à la senteur des algues vertes
Offre à sentir la profondeur de l’océan
Et le soupir de ses entrailles découvertes.
Au-devant de cette eau massive et oppressive,
Infinie en-dedans, à la faune avenue,
Mon imagination à la fleur maladive
Engendre la vision de mon âme éperdue.
Renversé en tous sens par des ombres mouvantes
– Par la chair ténébreuse de monstres marins –
Au plein cœur des phrasées du sinistre sirvente
D’un abîme inconnu des derniers pèlerins,
L’épouvante, des cils à la poche des os,
Va telle un bataillon de fantômes épars.
Dément, dans la douleur et la froideur des eaux,
J’attends la mort, la mort !, et je l’attends encore.
♦ Yohann Varin ♦
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