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J’écrivais sur des bouts de cahiers
Je rêvais sur le bout des banquettes
Des trains de banlieue
J’allumais des bouts de chandelles
Avec la paume de mon cœur
Et d’un battement de mes doigts
J’ouvrais les étoiles et mes veines

Où es-tu petite fille en peine
Où es-tu enfant de la nuit ?
Je t’ai revue je te récris
Tu es solitaire et très fière
Tu as peur tu grimaces tu t’effraies
Tu ne me ressembles pas ma sœur
Mon miroir t’a rétrécie

♦ Carzon Joëlle © ♦

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