Soirée anodine, lumière timide, pavés inertes,
J’avance, je marche…

Ce soir la vie me parait morose,
Autant de noir mais peu de choses,
Nos yeux se croisent mais quel en est la cause,
J’avance, je marche…

J’angoisse c’est vrai, mais pourtant je déstresse,
J’attends le matin avec toutes ces promesses,
Promesses qui peut être m’épargneront toute tristesse,
J’avance, je marche…

Sur ces pavés pétris par le poids des siècles,
je contemple ces étoiles qui ornent ce ciel,
ciel qui m’inspire des poésies, saveur de miel…
J’avance, je marche…

J’avance mais vers où je ne sais,
Je marche mais pourquoi je ne sais,
Peut-être demain pourrais-je penser à ce fait.
J’avance, je marche…

Je vois la fin de la route,
Oui il n’y a pas de doute,
Il faudrait que je retourne,
NON! Je ne puis!
C’est toi que je fuis,
Toi qui hante mes nuits,
Nuit dont je ne jouis.
Oui je sais que tu m’aimes,
Oui tu sais que je t’aime,
Mais non on est plus les mêmes.
On s’aime toujours, rien de faux
Mais es-tu celle qu’il me faut ?
Suis-je aussi celui qu’il te faut?
Point de réponses…
Alors sur ces pavés froids,
J’avance, je marche…

♦ Gildas Dabiré ♦

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