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Tu es comme un enfant devant ce monde immense
Comme un hère perdu dans ce temps qui avance
Comme un oiseau brulé par le feu du silence
Une pierre givrée par le froid de l’absence

Tu es comme un chagrin qui précède les pleurs
Comme un trait de folie dans un jour de malheur
Comme un monde sans fond, un pantin sans ardeur
Un gibier meurtri par l’offense du chasseur

♦ JC Fartoukh © ♦

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