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A vous j’aurais confié ma vie
A vous j’aurais pu dire : je t’aime

Mes jours : de merveilleuses nuits
Vous auriez chassé toutes mes peines

Ces luttes de tous les instants
Vous m’auriez soutenue pour les faire

Avec vous serait venu le temps
De l’amour, du bonheur, plus de guerres…

J’aurais veillé aussi sur vous
Votre épaule contre la mienne

Je vous aurais aidé en tout
J’aurais chassé de vous la haine

Et la douceur de nos caresses
Nous aurait ravis tous les deux

Je vous aurais fait la promesse
D’être à vous pour n’être que deux

Et tous ces instants de bonheur
Nous auraient tous deux consolés

Des blessures de nos deux cœurs
En conjuguant le verbe AIMER.

♦ Gisèle VENEROSY ♦

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