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Sans ces soirées sereines j’aurais oublié
Et ce doux souvenir qui, aujourd’hui, me blesse
Je l’aurais enfoui au fond de ma détresse
Écartant avec lui mes douleurs du passé.

Quand le soir amplifie ma longue solitude
Quand dans mes rêveries tu redeviens ma loi
Quand sans ton corps si chaud j’ai de nouveau très froid
J’efface mes envies, j’oublie mes habitudes.

♦ JC Fartoukh © ♦

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