vers

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La constance est un leurre, elle n’est qu’érosion…
Tu es las, immobile, à rêver d’évasion
Errant tout à coté de l’amour, de la vie
Pour camoufler tes maux, tu feins l’ataraxie...
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Tout contre un orme, assis
Adossé à son tronc
Je me sens investi
Du bruit des horizons...
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Tu te souviens de cet éphèbe au visage oblong
Avec ses yeux envoutants, ses soyeux cheveux blonds
Au sortir de l’enfance, tu n’avais pas connu
La jouissance charnelle de deux êtres à nus...
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Le danger est à chaque pas
Il nous menace du trépas
Si nous échouons l’avenir
Nous ne pourrons plus revenir...
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C’est sûr, tu oublieras l’amour de cet éphèbe
Qui émergeait, distant, au milieu de la plèbe
Tout ce qui t’avait plu, sa douce évanescence
Qui mettait en émoi tes sentiments, tes sens...
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Courts et silencieux sont les jours qui s’allument
Ils habillent les cieux sous un manteau de brume
Les arbres effeuillés, semblant couverts d’écume
Donnent à ce tableau un gout fort d’amertume...
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Tu erres dans un monde où ta soif est ta loi
Tu t’adonnes sans cœur aux chemins de la joie
Tu n’as plus d’amis
Tu n’as plus d’envie
Tu bois...
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Fuyant les exactions, la terreur, les combats
Ils se sont résignés à être ‘réfugiés’
Brisés, agonisants, au milieu des gravats
Ils ont maudit les dieux qui les ont oubliés...
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Avant de me perdre dans le néant funèbre,
Avant de succomber à l’attrait des ténèbres,
De me diaprer du voile de nuit sans retour,
Je veux rêver encor cent fois mes derniers jours...
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Tu vis ta vie comme une fête
Aucun obstacle ne t’arrête
Tu te vêts des ors de la joie
Comme un éphèbe, comme un roi...
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