Parce que seul ce qui est écrit peut être transmis...

... J’écris encor ce soir les humeurs qui m’animent
Laissant percer en moi mes désirs les plus fous.
J’écris ce qui me vient, ce qui me rend jaloux
Sombrant tout doucement dans un opaque abîme.

Ces courants si pervers édifiant mes passions
Ces idées m’assaillant quand j’ouvre mes prisons,
Ce silence envoutant berçant mes illusions,
Ces couleurs de l’âme sont ma respiration.
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Nous verrons, charriés dans l’infinie farandole,
Si nous résisterons à la tourmente folle
Qui nous fait vaciller entre haine et piété
Entre dédain, respect, amitié et pitié...
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Il l’aimait
Si fort qu’il pleurait
Et il pleurera encore
Sous les horions du sort...
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Elle nous prend la main quand tout nous abandonne
Elle est toujours là lorsque le monde détonne
Elle est notre recours, les temps où, monotones,
Nous errons dans la peur, quand la nuit déraisonne...
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Lève la tête Homme de la terre
Regarde ton étoile et sois fier
Vois les merveilles de l’univers
Vois s’éclairer les flots de la mer...
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Moitié néant, moitié enfer
Tu caracoles dans la sphère
L’atmosphère sombre d’hiver
Des chaines dont tu nous libères...
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Est-ce à tort ou à déraison
Que tu prononces son doux nom
Que tu plonges dans les tréfonds
De cet abime de passions ?...
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Bientôt viendra l’heure de madéfier nos plumes
De les humecter dans une nappe de brume
Puis, en baissant les yeux, d’écrire nos histoires
Avant que le fatum nous inonde de noir...
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Chaque nouvelle infamie humilie le monde
Quand il oint d’abjection, d’idées nauséabondes
Le mur impur, pervers de l’immoralité
Avec le dantesque malheur des accablés...
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Envoutante et gracile, tu séduis le monde
Personne ne peut plus ignorer ta beauté
Tu scintilles d’échos aux couleurs vagabondes
Les astres rougeoyants en sont galvanisés...
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Atterré, il ne peut s’empêcher de souffrir
Devant l’ange qu’on bat, qu’on meurtrit de blessures
Jusqu’à le plonger dans l’océan sans navire
L’insoutenable cri d’un bourgeon qu’on torture...
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