Parce que seul ce qui est écrit peut être transmis...

... J’écris encor ce soir les humeurs qui m’animent
Laissant percer en moi mes désirs les plus fous.
J’écris ce qui me vient, ce qui me rend jaloux
Sombrant tout doucement dans un opaque abîme.

Ces courants si pervers édifiant mes passions
Ces idées m’assaillant quand j’ouvre mes prisons,
Ce silence envoutant berçant mes illusions,
Ces couleurs de l’âme sont ma respiration.
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Je te comprends
Dit le poète
Je comprends les pensées dans la tête
Je comprends la nostalgie du soir
Les jardins de l’enfance
La grand-mère aimante
La longue fleur qui se courbe l’arbre de vie
Je comprends !...
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Pour l’infini
Je serai moins qu’une fourmi
Je m’endors et je me dis tu n’es rien
Et ça ne fait rien
Joëlle dans l’infini
Sourit...
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Sous un ciel d’automne où migrent les oies sauvages
Allongé sous un chêne, abri de champignons
Assoupi, somnolent, je vis mes illusions
Je sens mes souvenirs s’habiller en mirages…...
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La sorcière

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La sorcière

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Il y avait Joëlle écrivant une ritournelle
Des histoires de mares
Et sur leurs bords se lovaient des papillons
J’avais treize ans puis quinze puis vingt
J’étais amoureuse
D’un écrivain naturellement...
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Pour rejoindre cette sorte d’extrême que les drames
vous décrivent quelque fois, quand ils sortent de l’ombre…...
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Suite

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