Lilou doù Babazouké 4.6 out of 10 based on 2 ratings.

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Bonjour , je me prénomme Louis, en patois Niçois c’est Lilou, et je remercie ma mère d’avoir attendu que la guerre soit presque finie pour accoucher et me permettre de voir la Baie des Anges avec sa promenade des Anglais.
Je suis né en 43 dans le vieux Nice surnommé le Babazouké en souvenir de la domination Sarrasine et qui veut dire « Bab el souk » soit , la porte du marché .

J’ai grandi dans un carré magique dont les cotés sont : La rue de LA CROIX où nous habitions dans une mansarde au 4ème sans ascenseur, au numéro 23 en face de chez le curé Plent et l’abbé Jarre, ce coté de la rue finissait en impasse contre l’entrée de la sacristie de l’église SAINT JACQUES que tout le monde nommait « l’église doù Gésu », dans l’autre sens il y avait FERRY le marchand de charbon, puis les hangars pour les charretons du marché et au bout de la rue il y avait le marchand de lait chez qui on allait remplir son pot à lait. La rue en dessous était LA RUE DROITE avec sa charcuterie AU COQ HARDY puis plus loin STERINA et son épicerie puis le musée LASCARI et en face OLGA et sa boucherie chevaline. Elle était la seule femme du vieux Nice à se déplacer à moto, à l’angle de la RUE DE LA LOGE était une boucherie tenue par M. FORNERI le père de celui qui allait devenir DICK RIVERS, puis le marchand d’œufs, le tabac et a rue du du COLLET où commençait la ruelle ST. FRANCOIS qui nous menait directement à la place.

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♦ Louis Lagarde ©

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